Retour de plage
Vous ne savez pas comment sortir du dilemme vanille ou chocolat ? Vous hésitez entre romantisme et une ambiance « châteaux de la Loire », entre recueillement sous les sapins en Finlande et orientalisme, entre nouvelle vague bretonne et tango ?
Dans ce concert joyeusement décousu tout est possible ! Fauré, Hugo, Piazzolla, Schumann, Sermisy vous attendent à l’ombre des vieilles pierres, sous un bosquet ou près du bac de glace.
vagues nouvelles
Que ressentez-vous en regardant au fond d’une flaque entre les rochers quand la mer s’est retirée ? Ou sous l’eau en regardant le ballet des poulpes et des méduses ? Peut-être avez-vous levé le nez pour regarder la voie lactée et son hypnotique harmonie ?
Clara Schumann et ses fugues inspirées de Bach, Philip Glass et ses Metamorphosis ou le tintinabulisme d’Arvo Pärt seraient-ils des reflets de ces paysages ou d’autres immensités intérieures ?
Carnets d’insomnies
Il y a, parfois la nuit, des moments d’exaltation, de fantasmagorie et d’affleurement de l’inconscient qui appellent certaines musiques : obsession des minimalistes, sensualité des contrepoints de la Renaissance ou de certaines voix baroques.
Les trois musiciennes invitent les auditeurs-rêveurs à un moment de solitude partagée dans le noir. Les moments de silence seront préférés aux applaudissements entre les pièces.
dispositif : concert dans le noir pour un public allongé autour des musiciennes
Du salon des Bach aux nuits de Buenos AireS
Trois musiciennes se retrouvent au son envoutant du bandonéon pour tisser un fil inattendu entre des repertoires éloignés de plusieurs siècles, et qui semblent pourtant s’observer avec des regards familiers.Ainsi, la Nuit d’été s’ouvre avec les variations Goldberg de Bach, emprunte une mélodie enivrante à Berlioz, un poème de printemps à Fauré, avant de poser les pieds en Argentine. Le bandonéon se transforme à l’envie en clavecin, piano ou orchestre symphonique pour camper tout à tour l’ambiance du salon des Bach, du Paris romantique ou des cafés de Buenos Aires.